magie
larmes
La Farond0oOoOole des JE T'AIME
Marie a relevé les yeux. Elle a peur. Un pressentiment. Quelque chose va se passer. Elle veut crier, prévenir Marc. Mais comment le prendra-t-il ? Elle a envie d’hurler. Elle a peur. Ca l’oppresse. Tout d’un coup, il y eut un éclair et le bateau disparut. Marie est trop habituée à ces choses-là pour s’étonner, mais Marc ? Marc, Marc encore et toujours Marc. Le vent s’est calmé. Il n’est plus là, en fait. Elle, elle n’est pas étonnée, surtout pas, elle est horrifiée, pire encore, elle est inquiète. D’autant plus qu’elle croit connaître la responsable :Ira. Cette sale petite sorcière en est bien capable ! Alors elle la suit et elle comprend ; Le Miroir ! Elle voit Ira qui l’enterre et qui s’en va. Marie n’hésite plus, elle fonce. On ne peut rester bien longtemps prisonnier dans le miroir sans mourir. Elle est plutôt bien placée pour le savoir. Elle déterre le miroir. Mais là, elle ne sait plus. Que faut-il faire ? On le lui a dit et répété, pourtant ! Elle est décidément une bien mauvaise élève. Elle panique puis, elle se rappelle. Oui, c’est ça, elle a trouvé, il faut Chanter. Elle est la seule à savoir le faire parce qu’il n’y a qu’elle qui connaisse les Chansons et qu’en plus, elle a la plus jolie voix du monde. Grâce à Marc, d’ailleurs… Alors elle Chante. C’est un long et triste Chant qui perse la nuit qui est subitement tombée. Une plainte. Elle Chante l’amour qu’elle a perdu mais elle Chante aussi l’espoir. L’espoir de vivre. L’espoir qu’Il vive. Maintenant elle n’a plus peur. La nuit est belle. Et Marc va vivre. Enfin… Elle l’espère. Le Miroir est par terre, incliné vers les étoiles. Une lueur, une lumière aussi puissante que leur amour s’échappe du Miroir pour se fondre dans la nuit. Et il apparaît. Il est encore plus beau, elle est encore plus belle. Ils s’aiment encore plus. C’était simplement une bête épreuve à passer. Tout le monde est heureux. Vive les amoureux ! Et ils repartent, main dans la main, vers un on ne sait où, là où leurs pas les conduiront…
La Farond0oOoOole des JE T'AIME
Elle creusa un petit trou dans le sable et enterra le miroir. Elle m’enterra, moi et mon histoire. Ainsi que le bateau, le vent et le soleil. Et de ses yeux sans pitié, un regard ironique et moqueur, sortit aussi une pointe de satisfaction. Fière d’elle, une histoire de plus d’enterrée. On en parle déjà plus.
La Farond0oOoOole des JE T'AIME
Malgré le vent assez rude, les cheveux d’Ira ne bougent pas d’un pouce. Elle ne sourit pas. Elle n’est pas triste ni fâchée. Juste déçue. « Alors lui aussi il est parti. Pas un, pas un seul ne sera resté. Ils ont tous fini par partir. Qu’est-ce que cette peur ? » Elle tenait toujours en main son petit miroir. « Tant pis pour lui, je l’avais prévenu… » Elle inclina sa petite larme de miroir vers le bateau mais également vers la boule de feu céleste. Il y eut un éclair qui foudroya le bateau et en un instant il n’y eut plus rien ; plus de soleil, plus de vent, mais pas plus de bateau. Et marc ? Tant pis pour lui, je l’avais prévenu…
La Farond0oOoOole des JE T'AIME
Elle était là, sur la berge, m’attendant. Elle était là, dans son jean et ses baskets, dans ce si joli pull mauve qui lui allait si bien. Les cheveux au vent, retenus uniquement par deux petites pinces bleu foncé. Elle fermait les yeux pour être plus imprégnée de ce vent de mer, ce vent si froid. Et de mon souvenir qui s’en va… bientôt je vis apparaître une grosse goutte d’argent sur sa joue. Elle avait compris. Elle avait compris que je ne reviendrai pas. Marie a douze ans mais elle a décidément trop vite et trop bien compris. Si j’avais pu, je serais resté rien que pour elle. Rien que pour qu’elle ne pleure plus. Rien que pour la serrer dans mes bras et lui caresser la joue, pour essuyer ses larmes, pour la faire rire. Pour qu’une fois son cœur bien ouvert je lui glisse à l’oreille les plus jolis mots du monde. Ceux que les amoureux se susurrent dès qu’ils le peuvent. Ceux qui m’étouffent depuis le premier jour. Ceux que j’éprouve pour elle d’une manière si forte, si oppressante et qui m’envoient la réalité en face comme une bouffée d’énergie. Je lui glisserais à l’oreille ; Je T’Aime.
Les superlatifs de la vie
Le plus grand handicap.......La peur
Le plus beau jour............Aujourd'hui
La chose la plus facile......Se tromper
La plus grande erreur........Abandonner
Le plus grand défaut.........L'égoïsme
La plus grande distraction...Le travail
La pire banqueroute..........Le découragement
Les meilleurs professeurs....Les enfants
Le plus grand besoin.........Le bon sens
Le plus bas sentiment........La jalousie
Le plus beau sentiment.......Le pardon
La plus belle connaissance...Toi-même
La plus belle chose au monde........
L'Amour
un SOURIRE
Un sourire, c'est facile, c'est simple, c'est graduit. C'est pur. Moi, quand on me fait un sourire, même coquin, même discret, presque éffacé, quelque chose commence à courir en moi, quelque chose de doux, de bien. Et après, ça touche mon coeur et là, je fonds de bonheur. alors moi, quand on me fait un sourire, je répond, mais pas un petit sourire moqueure, ni un sourire qu'on ne voit pas, un magnifique sourire qui me découpe tout le visage. Et je vois bien que, comme à moi, la personne qui le reçoit, mon sourire, ça lui fait plaisir. Alors je me dis, c'est bien, il fallait le faire et alors, je recommence...